Placement
or ? A fuir !
Si
nous observons l’évolution du cours de l’once d’or depuis 2010, une courbe en W
en ressort parfaitement. Après une montée fulgurante de 1205 USD le 01/05/2010
à 1813 USD au mois d’août 2011 (+ 50,46% en 15 mois !), le cours fléchit
de 12,73% à 1593 USD sur près d’un an (07/2012)
pour se retendre de nouveau vers les 1762 USD sur une période de deux mois et
entamer une chute vertigineuse de -33,50% en deux ans et demi, se retrouvant
sous le plancher de 2010 à 1172 USD au 6 juin 2015.
Si
nous mettons en perspective cette courbe aux mises en place successives des
Quantitative Easings (QE) de la Federal Reserve Bank (FED), nous obtenons un
éclairage sur ces variations. Je me réfère ici à l’économie américaine qui
reste la plus significative de l’évolution mondiale même si la BCE, la Bank Of
England et la Bank of Japan ont pratiqué la même politique.
Le
premier QE correspondant au cours de l’once à son plancher démarre à la fin des
sub-primes en novembre 2008 et s’étire jusqu’à la mi-2010 avant de se voir
renouveler. Il provoque immédiatement une croissance du cours de l’or: par
l’introduction de ce qu’elle a elle-même appelé une gestion hétérodoxe de la
monnaie centrale, la FED a visiblement dans cette première année causé le doute
chez les agents financiers.
La
FED n’a pas rassuré les marchés révélant moins une volonté de relancer
l’économie réelle que la difficulté du système bancaire après la chute de
Lehman Brothers. S’il y avait eu reprise, il y aurait eu au contraire une remontée
des taux d’intérêt par un relèvement des taux de refinancement afin de
stabiliser une éventuelle inflation.
Notons
cependant que le cours du S&P remonte dès la mise en place du QE ainsi que
le taux de croissance du PIB US et contredit en quelque sorte le doute des
agents sur cette relance.
Pour
dissiper cette inquiétude, la FED introduit un second QE dès novembre 2010 mais
en vain puisque le cours de l’or atteint son pic courant aout 2011. La
politique de la FED est cependant récompensée puisque le cours baisse sur un an
jusqu’à juillet 2012.
Si
nous regardons de plus près les raisons de la montée du cours de l’once à la mi-2011,
elles se trouvent dans la baisse du S&P de mai 2011 à décembre 2011
obligeant la FED à rassurer de nouveau les marchés en lançant un troisième volet
de QE dès septembre 2012.
Ce
troisième QE va dès lors être décisif et se poursuivre en continue à ce jour,
entraînant tant une chute de l’or qu’une explosion des cours de près de 50%,
taux totalement démultiplié par rapport à la croissance du PIB US de « seulement »
+ 8,17 % en deux ans (09/2012-09/2014), chiffre remarquable si on le compare au
ralentissement du commerce mondial et à l’anomie de la zone Euro.
La
remontée du S&P500 part du début janvier 2009 sous les 760 points pour
atteindre les 2100 au deuxième trimestre 2015 alors que le cours de l’or n’a
commencé à baisser de façon continue qu’à partir de septembre 2012. Si les
marchés avaient été rassurés par l’état de l’économie, le cours de l’once
aurait dû baisser sur la même période alors qu’il y a un décalage de deux ans
et demi.
L’économie
US est repartie en effet à la hausse début 2009 aidée en cela par de forts
investissements du Trésor US et par la politique monétaire de la FED,
réinjectant des liquidités massives dans le système bancaire, lui-même achetant
des bons du Trésor, collatéraux recherchés par les banques pour garantir les
prêts qu’elles se font entre elles. Ce surplus de liquidités va permettre de relancer
la spéculation par la création de fonds d’investissement ce qui va expliquer la
démultiplication du cours S&P par rapport à la croissance du PIB. Que les
agents purent envisager l’artifice d’un tel mécanisme reposant sur une offre de
monnaie par des taux faibles et un réinvestissement public direct ou indirect
en décalage total avec une quelconque remontée des salaires ou de la précarité,
il en est très peu probable.
La
hausse du cours de l’or jusqu’en septembre 2012 n’est en aucun cas liée à une
suspicion des agents sur la santé à terme de l’économie tant leurs
comportements sont guidés par le court-termisme. A contrario le surplus de
liquidités dans l’économie a certainement modifié le comportement des agents
sur l’or l’appréhendant non plus comme une valeur refuge mais un produit, une
« commodity. Le cours de l’once d’or tournait autour de 400USD de 1982 à
2004 donc stable sur 22 ans avant de connaître une hausse de 2004 à 2011 de
375% !! Plus les QE prendront de
l’ampleur, plus le cours s’envolera non pas à cause de la croyance en une
incertitude du Système mais en un redoublement de la spéculation en son sein.
Pourtant
les cours vont s’effondrer à partir de septembre 2012 alors que rien ne montre
un quelconque changement dans le comportement des agents. Les cours de l’or
auraient dû augmenter d’autant que le marché s’est dédoublé par la
démultiplication des certificats d’or qui sont des titres de propriétés d’une
certaine quantité d’or que son détenteur ne possède qu’indirectement par ce
titre qu’il peut céder ou donner en garantie (le fameux or-papier). La
financiarisation du marché de l’or ne pouvait qu’augurer une explosion des
cours et c’est exactement le contraire qui se produisit.
Dans
un article du 13 Avril 2013, Paul Craig Roberts apporte un élément de réponse. Selon
le tradeur Andrew Maguire 500 tonnes
d’or ont été mises sur le marché le 12 Avril 2013 et ont fait baisser le cours
de 73 USD…. en une seule journée sans que le moindre or physique n’ai été
livré, les opérations ayant été nouées à découvert nue.
Comme
l’explique Craig Roberts, un découvert n’existe que parce qu’il y a une
anticipation à la baisse du cours par les investisseurs. Avant cette
baisse anticipée, les investisseurs chercheront à vendre leur or à un prix
encore profitable, vente qu’ils pourront faire sans posséder l’or physiquement
et c’est là tout le charme de la finance dématérialisée: le vendeur
acquerra un certificat représentant une quantité réelle d’or détenue
physiquement par un propriétaire qu’il revendra donc à un bon prix avant la
baisse. Le prix de la vente lui permettra une fois la baisse acquise de
racheter l’or dans des conditions très avantageuses, rachat une fois de plus
direct ou par certificats interposés.
Le
« short » ou découvert nu permet ainsi de faire une opération à la
vente sans qu’il y ait de livraison de produits ce qui a pour principal
conséquence de faire baisser les cours. Le vendeur a un titre de vente de
quelque chose qu’il n’a pas réellement, tout l’intérêt des ventes à découvert
est ainsi de pouvoir se nouer sans être
obligé de livrer la chose que l’agent n’a de toute façon pas.
500
tonnes, cela fait un peu plus de 17 500 000 onces d’or vendues en un
seul jour ! Comme le remarque Craig Roberts, qui possède une telle
quantité et qui a 24 800 000 000 USD pour l’acheter (l’once
valait ce jour 1550 USD)? Une telle vente a fait baisser le cours de 73 USD ce
qui a fait perdre plus de 17 millions de fois 73USD au vendeur !!!! Seule
une banque centrale peut se risquer à une telle opération et en l’occurrence c’est
la FED.
Evidemment
le prix ayant baissé, les détenteurs d’or physique ont tenté de vendre à leur
tour alors même que nous étions dans un marché à découvert retournant ainsi la
tendance de 50 acheteurs pour 1 vendeur selon le trader Bill Haynes sur
Kingworldnews.com.
D’où
cette lancinante question que pose Craig Roberts : est-ce que les
autorités ont une telle masse d’or physique pour couvrir les shorts ?
Certains en doutent d’autant que ces mêmes autorités ont dû vendre beaucoup
d’or physique pour enrayer la hausse de 272 USD de décembre 2000 à 1900 USD en
2011.
Les
analystes rappellent qu’à la récente demande de l’Allemagne aux USA de leur
retourner leur propre stock d’or détenu dans les caisses de la Federal Reserve,
les américains ont alors proposé un échelonnement du retour sur 7 ans. Si les
USA ont de l’or, pourquoi alors mettre 7 ans pour en rendre une partie à leur
propriétaire ?? Pour Craig Roberts, les autorités n’ont pas cet or. Pour
Mondialisation.ca, il y a clairement une pénurie d’or physique notamment en
Asie du Sud-Est c’est-à-dire dans la principale zone de croissance du monde.
Andrew
Maguire estime que les banques centrales étrangères, notamment la Banque de
Chine cherchent à acquérir de l’or physique à bas prix par ces mécanismes de
ventes à découvert ne nécessitant pas de livraisons. Il est en effet très
vraisemblable que les dollars détenus par celles-ci en abondance depuis les
premiers QE’s ont eu pour double conséquence un renchérissement du cours de
l’or et une baisse de livraison d’or physique.
En
fait la FED a cherché à maintenir la valeur du dollar par la baisse du cours de
l’or, l’objectif étant de garder le dollar comme valeur refuge au dépend de celle
de l’or, le risque principal étant que si il y a une demande forte de livraison
physique d’or, le marché sera confronté à une impossibilité entrainant le renchérissement
du cours de l’or et l’effondrement de celui du dollar !
Tout
le Système est allé cependant dans le sens d’une baisse concertée des cours au
regard des annonces des sociétés de courtage et de Goldmann Sachs dans cette même
semaine d’avril 2013 de vendre leurs positions or, le but étant que les
détenteurs d’or physique se défassent du leur pour qu’ils puissent se les
procurer à bas prix. On observe bien une dissociation d’un marché de l’or
papier et un de l’or physique.
Mais
revenons sur la demande de l’Allemagne de rapatrier l’or des caisses de la FED.
Cette demande fut en réalité triple puisqu’elle concernait également Paris et
Londres et s’inscrivait plus largement dans un mouvement initié par le
Venezuela de Hugo Chavez puis par l’Equateur, l’Autriche, la Hollande, tous
demandant leur or à la FED ! Le
plus dérangeant bien sûr est que l’Allemagne n’en a récupéré qu’une partie ce
qui provoqua des remous entre Berlin et Washington mais surtout correspondit à
des achats massifs d’or par la Russie, la Chine et l’Inde sur toutes les
places, la Chine achetant même des lingots comportant du tungstène !
Rapporté
par Joseph Farrell sur son blog GizaDeathStar, Koos Jansen dans le BullionStar
blog nous rappelle que 97% de l’or de Fort Knox a été audité annuellement et
officiellement de 1974 à 1986. Lorsque Koos Jansen a voulu voir le rapport de
tous ces audits en vertu du « Freedom Of Information Act », il en
manqua cependant sept ! Toute monnaie digne de ce nom se doit d’avoir une
valeur assise sur l’or et les réserves d’or de Fort Knox sont
officiellement de 8134 tonnes. Chaque
rapport annuel confirme l’existence de ce stock d’or et le fait qu’il en manque
sept reste problèmatique.
Koos
Jansen releva un point souligné par l’inspecteur général Eric Thorson devant le
Congrès en 2011 dans le cadre du Gold Transparency Act :
« Avant
de discuter des détails des audits, objet de cette audition, je souhaiterais
souligner le point suivant : 100% des réserves du gouvernement américain ont
été inventoriées et auditées. Je peux vous assurer que la sécurité sur ces
réserves est absolue. Je peux vous le dire sans hésitation car j’ai vu moi-même
l’or et la sécurité entourant ces réserves. »
Jansen rajoute alors qu’il
n’y a aucune preuve à ce qu’il dit, et de dire que « 100% des réserves du
gouvernement des USA ont été inventoriées et auditées » est impossible à
confirmer.
Comme
le dit Jansen, « de la consultation des audits annuels aux Archives
Nationales Américaines, celles-ci n’ont pu remettre les sept audits en question,
sept rapports absents des Archives, du Département du Trésor et du Bureau de
l’Inspection Générale (OIG). Après avoir sollicité d’autres services
gouvernementaux en vain, Jansen en resta avec cinq documents (six audits) ceux
de 1974, 1977, 1981, 1985 et 1986, soit exactement les mêmes cités par Thorson
au Congrès et il semble que ces documents soient les seuls existants !,
les 7 autres ayant mystérieusement disparus. »
Jansen
relève alors un certain nombre d’anomalies.
« Les
compartiments à la US Mint (organisme qui produit et met en circulation les
pièces de monnaie aux USA) étaient sous scellés officiels alors que les
compartiments à la Federal Reserve Bank ne l’étaient pas ce qui suppose que
l’or entreposé à la Federal Reserve Bank pouvait être facilement transportable
en dehors des coffres, fort probablement à travers un couloir le reliant au
coffre privé de l’immeuble du 1st Chase Manhattan Plaza. Il y a en effet deux
coffres à la FED, un coffre principal et un coffre dit auxiliaire et il y a
très peu de traces écrites sur ce coffre « secondaire » (voir
ci-dessous en lien l’article du reporter du BullionStar Ronan Manly pour plus
d’information sur la construction de ce coffre et ce couloir sous la rue menant à cet immeuble autrefois propriété de
JP Morgan et récemment acheté par FOSUN, fonds d’investissement chinois).
« Mais
revenons sur les audits de la Federal Reserve et notamment sur une remarque
dans l’audit de 1981 : les procédures d’audit sont essentiellement les
mêmes que ce soit pour la Federal Reserve que pour l’US Mint à la différence
près que des échantillons pour vérification de la pureté de l’or ne sont pas
prélevés pour la FED.
En
1985, le rapport mentionne : « Bien que la qualité de l’or dans les
coffres de la FED de New York ne puisse pas être mesurée » : donc non
seulement les coffres de la FED ne sont pas scellés, mais pour des raisons
inconnues aucun test de vérification n’y a jamais été entrepris ! »
Et
Joseph Farrell de souligner que si tout cela est vrai, il s’agirait d’un pas
important vers l’explication des difficultés de l’Allemagne à récupérer son or
si de telles conditions ont persisté dans le temps. Jansen continua de mettre
en évidence de telles implications.
« Toujours
dans le rapport de 1985, « l’or audité n’a jamais été sous le contrôle
d’un comité d’expert après la fin de l’audit », autrement dit l’or n’a
jamais été considéré comme audité ! Selon les rapports disponibles, le
comité en 1985 devait conclure à l’absence d’expertise de l’or en 1985. En 1975
le rapport mentionnait qu’un audit de l’or de la Federal Reserve était
nécessaire mais depuis cette volonté au fil des ans a disparu. »
Il
y a par ailleurs une autre anomalie, l’absence de toute documentation sérieuse sur
les tests d’échantillonnage.
« Si
nous regardons les essais menés à l’US Mint depuis 1953 : En 1953, nous
pouvions lire qu’il y avait 26 lingots (0,00002% de la réserve totale de
l’époque) d’analysés à partir d’un échantillonnage représentatif. Les tests ne
montrèrent aucune irrégularité. La personne ayant fait l’analyse resta anonyme
et il n’y avait pas de rapport d’analyse inclus dans le rapport d’audit.
En
1974 le bureau de test de New York analysait 95 lingots. Les deux marques en
forme de tétraèdre sur le haut et le dessous du lingot furent retirées et les
tests ne montrèrent aucune irrégularité. Aucun rapport d’analyse ne fut
cependant inclus dans le rapport global.
En
1977, un lingot de chaque cinquantième fond d’or (un fond équivaut à 20
lingots) fut analysé et des irrégularités furent trouvées dans deux fonds,
« le coffre a dû être ouvert deux fois de plus en présence de la
Commission Mixte de Certification et l’or fut réévalué. La personne qui procéda
à l’analyse resta anonyme et aucun rapport ne fut inclus dans le rapport
global.
Pour
tous les autres rapports officiellement publiés (1980,1981,1985, 1986), il y
est brièvement noté que des tests furent conduits, vraisemblablement pour un
lingot de chaque cinquantième fond. Aucune irrégularité ne fut trouvée, le
testeur resta anonyme et aucun rapport d’analyse ne fut inclus.
Pour
les audits faits en 1975, 1976, 1978, 1979, 1982, 1983 et 1984 pour un même
échantillonnage (un lingot dans chaque 50ème fond), il n’y eut ni rapport
d’analyse, ni rapport global et nous ne savons pas qui a pratiqué les tests.
C’est
en fait près de 97% de l’or audité par les comités d’audits subséquents qui n’a
pas été évalué par un test indépendant. En 1977, le Bureau des Tests de New
York qui est une filiale de l’US Mint conduisit des tests mais pour les autres
années nous ne savons même pas quel est l’organisme qui les pratiqua. »
Mais
il y a une autre anomalie liée aux pièces d’or qui reste centrale selon Joseph
Farrell. Dixit Jansen :
« Pourquoi
n’avons-nous jamais vu d’analyses de barres de pièces d’or ? Les pièces
d’or dont la pureté varie de 899 à 901/1000 ou de 915 ½ à 917/1000 soit à près
de 90% pur et ces barres constituent l’essentiel des réserves officielles d’or
américaines. L’ancien directeur de l’US Mint Edmund Moy a avancé qu’en 2013 les
réserves américaines contenaient essentiellement des barres de pièces d’or du
fait de la Grande Confiscation de 1933 par le président Roosevelt quand les
citoyens américains ont dû remettre aux autorités tout leur or physique. Toutes
ces pièces d’or ont dû être accumulées formant mythiquement la plus grosse pile
d’or sur terre ! Cependant comme je l’avais écrit précédemment, toutes les
pièces d’or ayant circulé avant 1933 n’ont pas pu fournir l’essentiel des
réserves comme le suggère Edmund Moy. »
Au
final, Koos Jansen en arrive à ce scénario :
« Si
nous lisons avec attention les rares rapports qui nous sont parvenus, nous
remarquons que les procédures d’audit ont été revues en 1983. En conséquence plus de 1700 tonnes dans les
dépôts de Denver et de Fort Knox qui avaient été auditées et scellées à cette
date doivent donc être de nouveau expertisées.
Comme
l’indique Joseph Farrell, il convient de résumer l’analyse de Jansen par les
points suivants :
1)
Les audits ont été faits à la US Mint et dans différents dépôts ;
2)
Les audits n’ont pas été faits correctement à la Federal Reserve de New York ;
3)
Il est allégué que la FED a des tunnels secrets communiquant directement à la
JP Morgan dont l’immeuble a été récemment racheté par un fonds d’investissement
chinois ;
4)
L’or récupéré par l’Administration Roosevelt dans son entreprise de
confiscation du début des années 30 ne semble pas correspondre à la quantité
d’or en pièces existantes dans le système de dépôt US.
Nous
avons donc :
1)
Une implication des chinois ;
2)
Plus d’or dans le Système qu’il n’en apparaît officiellement ;
3)
Un tunnel secret entre la banque centrale US et une « prime » banque
US et son implication dans « quelque chose » ;
Ce
faisceau d’indices recouvre l’hypothèse de l’or volé au Kuomintang chinois qui
fut directement et secrètement échangé contre des Bons du Trésor par la Reserve
Federal, bons ayant été émis avec des erreurs délibérées dans le seul but de
les dénoncer subséquemment comme fraude et faux. Ces pièces d’or pourraient aussi
avoir pour source non seulement la confiscation de Roosevelt mais aussi l’or
volé par les pilleurs de l’Axe (dont l’or des Nazis arrachés aux victimes des
Camps d’Extermination) ce qui expliquerait les écarts notés par Jansen. Les
indications d’une participation secrète d’une « prime » banque américaine
à un financement secret rajoutent un élément d’explication à ces rapports
disparus. Farrell suggère en fait l’existence d’un système caché correspondant
à un vaste réseau d’opérations couvertes et de « black projects » ce
qui fera l’objet d’un autre article.
En
conclusion tout part donc des ventes à découvert stoppant la hausse dès
septembre 2012, baisse amplifiée par la manipulation des cours en avril 2013
par la FED, l’objectif étant de détourner les acheteurs/spéculateurs de l’or
dont les réserves sont visiblement incertaines du moins physiquement non
établies. Ce contrôle des cours devrait aussi inciter les épargnants (ménages) à
ne pas s’en approcher au risque de tout perdre.
Comme
le dit Bill Bonner dans un article de la lettre d’Agora, l’or reste une valeur
hors Système, ce dernier fonctionnant selon une dynamique de marchés dans
laquelle le dollar n’a plus son équivalent en or et dépend que de lui-même et
du contrôle financier des banques centrales (FED essentiellement)....sauf bien
sûr si le marché/Système implose.
Sources :