La Crimée
Depuis
le passage définitif au rouble (ayant suivi une période de flottement mêlant roubles et grivnas), la Crimée semble poursuivre sa propre voie économique reposant sur le tourisme et le complexe militaro-industriel tout en englobant de nouveaux paramètres.
Avec des prix au détail légèrement en
augmentation (principalement due à une prise de marge plus grande des commerçants!), la surévaluation du rouble à l’économie criméenne est atténuée voire oblitérée par l'ouverture quasi-exclusive de la production vers la Russie, la part avec l’Ukraine affectée sera compensée par des commandes russes plus
importantes.
Tous
les touristes ukrainiens et étrangers ont quitté la région pour des raisons tant politiques (pour les premiers) que diplomatiques (passeports et visas pour les seconds). Inversement les
touristes russes qui venaient auparavant à Odessa viennent désormais à Sébastopol
et Yalta. Il faudra cependant encore un certains temps pour que le manque à gagner de cette transition soit effacé.
Il reste aussi que la Russie vise à consolider
cette région en en faisant une gigantesque base militaire: le développement de la guerre en Ukraine et notamment à Odessa et ses
environs ne pourra que justifier de tels investissements.
La Crimée restera ainsi une enclave balnéaire et économique profitant de la croissance
russe des matières premières et c’est finalement ce qui peut lui arriver de
mieux !
Le bord de mer à Yalta.