jeudi 16 juillet 2015

Placement or ? A fuir !

Si nous observons l’évolution du cours de l’once d’or depuis 2010, une courbe en W en ressort parfaitement. Après une montée fulgurante de 1205 USD le 01/05/2010 à 1813 USD au mois d’août 2011 (+ 50,46% en 15 mois !), le cours fléchit de 12,73% à 1593 USD sur près d’un an  (07/2012) pour se retendre de nouveau vers les 1762 USD sur une période de deux mois et entamer une chute vertigineuse de -33,50% en deux ans et demi, se retrouvant sous le plancher de 2010 à 1172 USD au 6 juin 2015.   

Si nous mettons en perspective cette courbe aux mises en place successives des Quantitative Easings (QE) de la Federal Reserve Bank (FED), nous obtenons un éclairage sur ces variations. Je me réfère ici à l’économie américaine qui reste la plus significative de l’évolution mondiale même si la BCE, la Bank Of England et la Bank of Japan ont pratiqué la même politique.

Le premier QE correspondant au cours de l’once à son plancher démarre à la fin des sub-primes en novembre 2008 et s’étire jusqu’à la mi-2010 avant de se voir renouveler. Il provoque immédiatement une croissance du cours de l’or: par l’introduction de ce qu’elle a elle-même appelé une gestion hétérodoxe de la monnaie centrale, la FED a visiblement dans cette première année causé le doute chez les agents financiers.

La FED n’a pas rassuré les marchés révélant moins une volonté de relancer l’économie réelle que la difficulté du système bancaire après la chute de Lehman Brothers. S’il y avait eu reprise, il y aurait eu au contraire une remontée des taux d’intérêt par un relèvement des taux de refinancement afin de stabiliser une éventuelle inflation.

Notons cependant que le cours du S&P remonte dès la mise en place du QE ainsi que le taux de croissance du PIB US et contredit en quelque sorte le doute des agents sur cette relance.

Pour dissiper cette inquiétude, la FED introduit un second QE dès novembre 2010 mais en vain puisque le cours de l’or atteint son pic courant aout 2011. La politique de la FED est cependant récompensée puisque le cours baisse sur un an jusqu’à juillet 2012.

Si nous regardons de plus près les raisons de la montée du cours de l’once à la mi-2011, elles se trouvent dans la baisse du S&P de mai 2011 à décembre 2011 obligeant la FED à rassurer de nouveau les marchés en lançant un troisième volet de QE dès septembre 2012.

Ce troisième QE va dès lors être décisif et se poursuivre en continue à ce jour, entraînant tant une chute de l’or qu’une explosion des cours de près de 50%, taux totalement démultiplié par rapport à la croissance du PIB US de « seulement » + 8,17 % en deux ans (09/2012-09/2014), chiffre remarquable si on le compare au ralentissement du commerce mondial et à l’anomie de la zone Euro.  

La remontée du S&P500 part du début janvier 2009 sous les 760 points pour atteindre les 2100 au deuxième trimestre 2015 alors que le cours de l’or n’a commencé à baisser de façon continue qu’à partir de septembre 2012. Si les marchés avaient été rassurés par l’état de l’économie, le cours de l’once aurait dû baisser sur la même période alors qu’il y a un décalage de deux ans et demi.

L’économie US est repartie en effet à la hausse début 2009 aidée en cela par de forts investissements du Trésor US et par la politique monétaire de la FED, réinjectant des liquidités massives dans le système bancaire, lui-même achetant des bons du Trésor, collatéraux recherchés par les banques pour garantir les prêts qu’elles se font entre elles. Ce surplus de liquidités va permettre de relancer la spéculation par la création de fonds d’investissement ce qui va expliquer la démultiplication du cours S&P par rapport à la croissance du PIB. Que les agents purent envisager l’artifice d’un tel mécanisme reposant sur une offre de monnaie par des taux faibles et un réinvestissement public direct ou indirect en décalage total avec une quelconque remontée des salaires ou de la précarité, il en est très peu probable.

La hausse du cours de l’or jusqu’en septembre 2012 n’est en aucun cas liée à une suspicion des agents sur la santé à terme de l’économie tant leurs comportements sont guidés par le court-termisme. A contrario le surplus de liquidités dans l’économie a certainement modifié le comportement des agents sur l’or l’appréhendant non plus comme une valeur refuge mais un produit, une « commodity. Le cours de l’once d’or tournait autour de 400USD de 1982 à 2004 donc stable sur 22 ans avant de connaître une hausse de 2004 à 2011 de 375% !!  Plus les QE prendront de l’ampleur, plus le cours s’envolera non pas à cause de la croyance en une incertitude du Système mais en un redoublement de la spéculation en son sein.

Pourtant les cours vont s’effondrer à partir de septembre 2012 alors que rien ne montre un quelconque changement dans le comportement des agents. Les cours de l’or auraient dû augmenter d’autant que le marché s’est dédoublé par la démultiplication des certificats d’or qui sont des titres de propriétés d’une certaine quantité d’or que son détenteur ne possède qu’indirectement par ce titre qu’il peut céder ou donner en garantie (le fameux or-papier). La financiarisation du marché de l’or ne pouvait qu’augurer une explosion des cours et c’est exactement le contraire qui se produisit. 

Dans un article du 13 Avril 2013, Paul Craig Roberts apporte un élément de réponse. Selon  le tradeur Andrew Maguire 500 tonnes d’or ont été mises sur le marché le 12 Avril 2013 et ont fait baisser le cours de 73 USD…. en une seule journée sans que le moindre or physique n’ai été livré, les opérations ayant été nouées à découvert nue.

Comme l’explique Craig Roberts, un découvert n’existe que parce qu’il y a une anticipation à la baisse du cours par les investisseurs. Avant cette baisse anticipée, les investisseurs chercheront à vendre leur or à un prix encore profitable, vente qu’ils pourront faire sans posséder l’or physiquement et c’est là tout le charme de la finance dématérialisée: le vendeur acquerra un certificat représentant une quantité réelle d’or détenue physiquement par un propriétaire qu’il revendra donc à un bon prix avant la baisse. Le prix de la vente lui permettra une fois la baisse acquise de racheter l’or dans des conditions très avantageuses, rachat une fois de plus direct ou par certificats interposés.

Le « short » ou découvert nu permet ainsi de faire une opération à la vente sans qu’il y ait de livraison de produits ce qui a pour principal conséquence de faire baisser les cours. Le vendeur a un titre de vente de quelque chose qu’il n’a pas réellement, tout l’intérêt des ventes à découvert est ainsi  de pouvoir se nouer sans être obligé de livrer la chose que l’agent n’a de toute façon pas. 

500 tonnes, cela fait un peu plus de 17 500 000 onces d’or vendues en un seul jour ! Comme le remarque Craig Roberts, qui possède une telle quantité et qui a 24 800 000 000 USD pour l’acheter (l’once valait ce jour 1550 USD)? Une telle vente a fait baisser le cours de 73 USD ce qui a fait perdre plus de 17 millions de fois 73USD au vendeur !!!! Seule une banque centrale peut se risquer à une telle opération et en l’occurrence c’est la FED.  

Evidemment le prix ayant baissé, les détenteurs d’or physique ont tenté de vendre à leur tour alors même que nous étions dans un marché à découvert retournant ainsi la tendance de 50 acheteurs pour 1 vendeur selon le trader Bill Haynes sur Kingworldnews.com.

D’où cette lancinante question que pose Craig Roberts : est-ce que les autorités ont une telle masse d’or physique pour couvrir les shorts ? Certains en doutent d’autant que ces mêmes autorités ont dû vendre beaucoup d’or physique pour enrayer la hausse de 272 USD de décembre 2000 à 1900 USD en 2011.

Les analystes rappellent qu’à la récente demande de l’Allemagne aux USA de leur retourner leur propre stock d’or détenu dans les caisses de la Federal Reserve, les américains ont alors proposé un échelonnement du retour sur 7 ans. Si les USA ont de l’or, pourquoi alors mettre 7 ans pour en rendre une partie à leur propriétaire ?? Pour Craig Roberts, les autorités n’ont pas cet or. Pour Mondialisation.ca, il y a clairement une pénurie d’or physique notamment en Asie du Sud-Est c’est-à-dire dans la principale zone de croissance du monde.

Andrew Maguire estime que les banques centrales étrangères, notamment la Banque de Chine cherchent à acquérir de l’or physique à bas prix par ces mécanismes de ventes à découvert ne nécessitant pas de livraisons. Il est en effet très vraisemblable que les dollars détenus par celles-ci en abondance depuis les premiers QE’s ont eu pour double conséquence un renchérissement du cours de l’or et une baisse de livraison d’or physique.

En fait la FED a cherché à maintenir la valeur du dollar par la baisse du cours de l’or, l’objectif étant de garder le dollar comme valeur refuge au dépend de celle de l’or, le risque principal étant que si il y a une demande forte de livraison physique d’or, le marché sera confronté à une impossibilité entrainant le renchérissement du cours de l’or et l’effondrement de celui du dollar !

Tout le Système est allé cependant dans le sens d’une baisse concertée des cours au regard des annonces des sociétés de courtage et de Goldmann Sachs dans cette même semaine d’avril 2013 de vendre leurs positions or, le but étant que les détenteurs d’or physique se défassent du leur pour qu’ils puissent se les procurer à bas prix. On observe bien une dissociation d’un marché de l’or papier et un de l’or physique.

Mais revenons sur la demande de l’Allemagne de rapatrier l’or des caisses de la FED. Cette demande fut en réalité triple puisqu’elle concernait également Paris et Londres et s’inscrivait plus largement dans un mouvement initié par le Venezuela de Hugo Chavez puis par l’Equateur, l’Autriche, la Hollande, tous demandant leur or à la FED !  Le plus dérangeant bien sûr est que l’Allemagne n’en a récupéré qu’une partie ce qui provoqua des remous entre Berlin et Washington mais surtout correspondit à des achats massifs d’or par la Russie, la Chine et l’Inde sur toutes les places, la Chine achetant même des lingots comportant du tungstène !

Rapporté par Joseph Farrell sur son blog GizaDeathStar, Koos Jansen dans le BullionStar blog nous rappelle que 97% de l’or de Fort Knox a été audité annuellement et officiellement de 1974 à 1986. Lorsque Koos Jansen a voulu voir le rapport de tous ces audits en vertu du « Freedom Of Information Act », il en manqua cependant sept ! Toute monnaie digne de ce nom se doit d’avoir une valeur assise sur l’or et les réserves d’or de Fort Knox sont officiellement  de 8134 tonnes. Chaque rapport annuel confirme l’existence de ce stock d’or et le fait qu’il en manque sept reste problèmatique.

Koos Jansen releva un point souligné par l’inspecteur général Eric Thorson devant le Congrès en 2011 dans le cadre du Gold Transparency Act :

« Avant de discuter des détails des audits, objet de cette audition, je souhaiterais souligner le point suivant : 100% des réserves du gouvernement américain ont été inventoriées et auditées. Je peux vous assurer que la sécurité sur ces réserves est absolue. Je peux vous le dire sans hésitation car j’ai vu moi-même l’or et la sécurité entourant ces réserves. »

Jansen rajoute alors qu’il n’y a aucune preuve à ce qu’il dit, et de dire que « 100% des réserves du gouvernement des USA ont été inventoriées et auditées » est impossible à confirmer.

Comme le dit Jansen, « de la consultation des audits annuels aux Archives Nationales Américaines, celles-ci n’ont pu remettre les sept audits en question, sept rapports absents des Archives, du Département du Trésor et du Bureau de l’Inspection Générale (OIG). Après avoir sollicité d’autres services gouvernementaux en vain, Jansen en resta avec cinq documents (six audits) ceux de 1974, 1977, 1981, 1985 et 1986, soit exactement les mêmes cités par Thorson au Congrès et il semble que ces documents soient les seuls existants !, les 7 autres ayant mystérieusement disparus. »

Jansen relève alors un certain nombre d’anomalies.

« Les compartiments à la US Mint (organisme qui produit et met en circulation les pièces de monnaie aux USA) étaient sous scellés officiels alors que les compartiments à la Federal Reserve Bank ne l’étaient pas ce qui suppose que l’or entreposé à la Federal Reserve Bank pouvait être facilement transportable en dehors des coffres, fort probablement à travers un couloir le reliant au coffre privé de l’immeuble du 1st Chase Manhattan Plaza. Il y a en effet deux coffres à la FED, un coffre principal et un coffre dit auxiliaire et il y a très peu de traces écrites sur ce coffre « secondaire » (voir ci-dessous en lien l’article du reporter du BullionStar Ronan Manly pour plus d’information sur la construction de ce coffre et ce couloir sous la rue  menant à cet immeuble autrefois propriété de JP Morgan et récemment acheté par FOSUN, fonds d’investissement chinois).

« Mais revenons sur les audits de la Federal Reserve et notamment sur une remarque dans l’audit de 1981 : les procédures d’audit sont essentiellement les mêmes que ce soit pour la Federal Reserve que pour l’US Mint à la différence près que des échantillons pour vérification de la pureté de l’or ne sont pas prélevés pour la FED.

En 1985, le rapport mentionne : « Bien que la qualité de l’or dans les coffres de la FED de New York ne puisse pas être mesurée » : donc non seulement les coffres de la FED ne sont pas scellés, mais pour des raisons inconnues aucun test de vérification n’y a jamais été entrepris ! »

Et Joseph Farrell de souligner que si tout cela est vrai, il s’agirait d’un pas important vers l’explication des difficultés de l’Allemagne à récupérer son or si de telles conditions ont persisté dans le temps. Jansen continua de mettre en évidence de telles implications.

« Toujours dans le rapport de 1985, « l’or audité n’a jamais été sous le contrôle d’un comité d’expert après la fin de l’audit », autrement dit l’or n’a jamais été considéré comme audité ! Selon les rapports disponibles, le comité en 1985 devait conclure à l’absence d’expertise de l’or en 1985. En 1975 le rapport mentionnait qu’un audit de l’or de la Federal Reserve était nécessaire mais depuis cette volonté au fil des ans a disparu. »

Il y a par ailleurs une autre anomalie, l’absence de toute documentation sérieuse sur les tests d’échantillonnage.

« Si nous regardons les essais menés à l’US Mint depuis 1953 : En 1953, nous pouvions lire qu’il y avait 26 lingots (0,00002% de la réserve totale de l’époque) d’analysés à partir d’un échantillonnage représentatif. Les tests ne montrèrent aucune irrégularité. La personne ayant fait l’analyse resta anonyme et il n’y avait pas de rapport d’analyse inclus dans le rapport d’audit.

En 1974 le bureau de test de New York analysait 95 lingots. Les deux marques en forme de tétraèdre sur le haut et le dessous du lingot furent retirées et les tests ne montrèrent aucune irrégularité. Aucun rapport d’analyse ne fut cependant inclus dans le rapport global.

En 1977, un lingot de chaque cinquantième fond d’or (un fond équivaut à 20 lingots) fut analysé et des irrégularités furent trouvées dans deux fonds, « le coffre a dû être ouvert deux fois de plus en présence de la Commission Mixte de Certification et l’or fut réévalué. La personne qui procéda à l’analyse resta anonyme et aucun rapport ne fut inclus dans le rapport global.

Pour tous les autres rapports officiellement publiés (1980,1981,1985, 1986), il y est brièvement noté que des tests furent conduits, vraisemblablement pour un lingot de chaque cinquantième fond. Aucune irrégularité ne fut trouvée, le testeur resta anonyme et aucun rapport d’analyse ne fut inclus. 

Pour les audits faits en 1975, 1976, 1978, 1979, 1982, 1983 et 1984 pour un même échantillonnage (un lingot dans chaque 50ème fond), il n’y eut ni rapport d’analyse, ni rapport global et nous ne savons pas qui a pratiqué les tests.

C’est en fait près de 97% de l’or audité par les comités d’audits subséquents qui n’a pas été évalué par un test indépendant. En 1977, le Bureau des Tests de New York qui est une filiale de l’US Mint conduisit des tests mais pour les autres années nous ne savons même pas quel est l’organisme qui les pratiqua. »

Mais il y a une autre anomalie liée aux pièces d’or qui reste centrale selon Joseph Farrell. Dixit Jansen :

« Pourquoi n’avons-nous jamais vu d’analyses de barres de pièces d’or ? Les pièces d’or dont la pureté varie de 899 à 901/1000 ou de 915 ½ à 917/1000 soit à près de 90% pur et ces barres constituent l’essentiel des réserves officielles d’or américaines. L’ancien directeur de l’US Mint Edmund Moy a avancé qu’en 2013 les réserves américaines contenaient essentiellement des barres de pièces d’or du fait de la Grande Confiscation de 1933 par le président Roosevelt quand les citoyens américains ont dû remettre aux autorités tout leur or physique. Toutes ces pièces d’or ont dû être accumulées formant mythiquement la plus grosse pile d’or sur terre ! Cependant comme je l’avais écrit précédemment, toutes les pièces d’or ayant circulé avant 1933 n’ont pas pu fournir l’essentiel des réserves comme le suggère Edmund Moy. »

Au final, Koos Jansen en arrive à ce scénario :

« Si nous lisons avec attention les rares rapports qui nous sont parvenus, nous remarquons que les procédures d’audit ont été revues en 1983.  En conséquence plus de 1700 tonnes dans les dépôts de Denver et de Fort Knox qui avaient été auditées et scellées à cette date doivent donc être de nouveau expertisées.

Comme l’indique Joseph Farrell, il convient de résumer l’analyse de Jansen par les points suivants :

1) Les audits ont été faits à la US Mint et dans différents dépôts ;

2) Les audits n’ont pas été faits correctement à la Federal Reserve de New York ;

3) Il est allégué que la FED a des tunnels secrets communiquant directement à la JP Morgan dont l’immeuble a été récemment racheté par un fonds d’investissement chinois ;

4) L’or récupéré par l’Administration Roosevelt dans son entreprise de confiscation du début des années 30 ne semble pas correspondre à la quantité d’or en pièces existantes dans le système de dépôt US.

Nous avons donc :

1) Une implication des chinois ;

2) Plus d’or dans le Système qu’il n’en apparaît officiellement ;

3) Un tunnel secret entre la banque centrale US et une « prime » banque US et son implication dans « quelque chose » ;

Ce faisceau d’indices recouvre l’hypothèse de l’or volé au Kuomintang chinois qui fut directement et secrètement échangé contre des Bons du Trésor par la Reserve Federal, bons ayant été émis avec des erreurs délibérées dans le seul but de les dénoncer subséquemment comme fraude et faux. Ces pièces d’or pourraient aussi avoir pour source non seulement la confiscation de Roosevelt mais aussi l’or volé par les pilleurs de l’Axe (dont l’or des Nazis arrachés aux victimes des Camps d’Extermination) ce qui expliquerait les écarts notés par Jansen. Les indications d’une participation secrète d’une « prime » banque américaine à un financement secret rajoutent un élément d’explication à ces rapports disparus. Farrell suggère en fait l’existence d’un système caché correspondant à un vaste réseau d’opérations couvertes et de « black projects » ce qui fera l’objet d’un autre article.

En conclusion tout part donc des ventes à découvert stoppant la hausse dès septembre 2012, baisse amplifiée par la manipulation des cours en avril 2013 par la FED, l’objectif étant de détourner les acheteurs/spéculateurs de l’or dont les réserves sont visiblement incertaines du moins physiquement non établies. Ce contrôle des cours devrait aussi inciter les épargnants (ménages) à ne pas s’en approcher au risque de tout perdre.

Comme le dit Bill Bonner dans un article de la lettre d’Agora, l’or reste une valeur hors Système, ce dernier fonctionnant selon une dynamique de marchés dans laquelle le dollar n’a plus son équivalent en or et dépend que de lui-même et du contrôle financier des banques centrales (FED essentiellement)....sauf bien sûr si le marché/Système implose.

Sources :



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire